Les villes coloniales d’Amérique Latine possèdent quelque chose de magique.
Est-ce dû à ces couleurs fascinantes ? À cette improbable fusion entre les cultures autochtones et l’influence ibérique ? À ces innombrables trésors architecturaux ? À la puissance de l’art religieux, qui trône depuis plusieurs siècles malgré le poids et les épreuves du temps ? À la convivialité de l’espace urbain articulé autour de ces places centrales si majestueuses et toujours animées ?
Sûrement un peu de tout ça.
L’histoire, violente souvent, y est en tout cas omniprésente. On la ressent et, parfois, le silence se fait lourd.
Le temps, lui, s’arrête. Ou plutôt, il recule.